dimanche 12 avril 2015

The Book of Ivy - Amy Engel

Lecture : 

Date de début : 6 avril 2015

Date de fin : 8 avril 2015


The Book of Ivy Amy Engel

Résumé (tiré du site de l’éditeur)

Voilà cinquante ans qu’une guerre nucléaire a décimé la population mondiale. Un groupe de survivants d’une dizaine de milliers de personnes a fini par se former, et ce qui reste des États-Unis d’Amérique s’est choisi un président. Mais des deux familles qui se sont affrontées pour obtenir le pouvoir, la mienne a perdu. Aujourd’hui, les fils et les filles des adversaires d’autrefois sont contraints de s’épouser, chaque année, lors d’une cérémonie censée assurer l’unité du peuple.

J’ai seize ans cette année, et mon tour est venu.

Je m’appelle Ivy Westfall, et je n’ai qu’une seule et unique mission dans la vie : tuer le garçon qu’on me destine, Bishop, le fils du président. Depuis ma plus tendre enfance, je me prépare pour ce moment. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes. Les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche…

Bishop doit mourir. Et je serai celle qui le tuera.

Née pour trahir et faite pour tuer… Sera-t-elle à la hauteur ? À la fois histoire d’amour torturée, thriller psychologique et dystopie cruelle, The Book of Ivy vous entraîne dans un compte à rebours haletant dont vous ne sortirez pas indemnes.


Mon avis


Ce que j’ai aimé :

Les personnages (mon dreamcast ici) :

Ivy Westfall : notre héroïne a un caractère bien trempé et je l’ai adorée tout le long du livre. Elle m’a émue, fait rire, fait de la peine. A chaque fois que tout semble s’arranger sa sœur et/ou son père lui tombent dessus

Bishop Lattimer : Aaaaah… Bishop… *soupire*  En plus d’être beau (même Ivy et sa soeur le disent), il est adorable. Patient, calme, prévenant,... et fou amoureux d’Ivy. On apprend d’ailleurs pourquoi c’est Ivy qu’il épouse et non sa sœur et à ce moment là… j’ai bien cru que ce qui restait mon pauvre cœur allait fondre. Il est intelligent aussi. Tout ce qu’il faut : intelligent, attentionné, charmant et drôle. Et imprévisible.
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L’homme parfait quoi...

Le Président Lattimer : moins dur que ce qu’on pourrait penser au premier abord, il m’a profondément émue… Assez surprise par son histoire concernant la mère d’Ivy, j’ai bien failli verser ma petite larme au moment où il en parle avec cette dernière. On le comprend mieux.

Callie, la sœur d’Ivy : je l’ai détestée, endoctrinée par son père et cruelle au point de n’épouver aucun remord à obliger sa sœur à commettre un meurtre. La jalousie envers elle concernant Bishop, son combat aveugle pour une cause pas tout à fait claire,... Tout tout tout me l’a fait détester, et pourtant… si je la mets dans ce que j’ai aimé c’est que son personnage est bien travaillé.

Le père d’Ivy : on ne le voit pas beaucoup. Ayant répété depuis toute petite à Ivy et sa soeur que leur mère avait été assassinée par les Lattimer, il n’a fait qu’attiser leur haine envers cette famille qui leur aurait “volé” le pouvoir. On apprend par la suite que la mère d’Ivy s’est pendue car elle aimait encore son amour de jeunesse, le Président Lattimer. Je le soupçonne donc de vouloir se venger. Son personnage est bien approfondi malgrè le peu de fois où il apparaît.

Erin Lattimer, la mère de Bishop : détestable de bout en bout. Condescendente, prétentieuse, jalouse (elle aussi en veut à la mère d’Ivy car le Président l’aime toujours), snob,... Insupportable… Et pourtant… elle veut le bonheur de son fils par dessus tout. Quitte à être désagréable au possible avec Ivy (malgré le fait qu’elle vienne du même côté de la ville qu’elle).

Dylan et Meredith : ce couple me fait de la peine… Le type même auquel on pouvait s’attendre d’un mariage forcé : le garçon de bonne famille (côté Lattimer) qui use, abuse et bat la fille plus pauvre (côté Westfall)... Et elle qui se laisse faire car elle veut absolument des enfants… Si Dylan m’a énervée plus d’une fois et mérite ce qui lui est arrivé (et même pire), Mérédith me fait énormément de peine… Incapable de s’imposer par peur de rester seule même si son mari la fait souffrir.

En bref, malgré les sentiments que j’avais pour certains, je les ai trouvé magnifiquement bien travaillés. Rien de pire qu’un personnage qui nous laisse indifférent.

L’histoire :

J’ai tout simplement adoré ! Alors certes on part sur une des bases principales de la dystopie : les mariages arrangés/forcés (alors c’est en général ça ou les factions/district) et le point de vue reste celui de la fille. Mais le fait qu’elle (Ivy) soit la fille du fondateur et qu’elle doive tuer son époux (Bishop, le fils du Président) m’a bien plu. On est loin de la naïveté et de la romance pure et simple... Ce qui amène à un point crucial que j’ai aimé…

Les relations entre les personnages :

Ivy et Bishop : leur relation est PARFAITE ! On ne tombe pas dans le cliché “on se marie de force, et hop deux jours après on est fous amoureux !”... La relation est approfondie, travaillée… L’auteure prend son temps. Tout au long du ivre Ivy est réticente… Quand elle lâche un peu prise sa famille lui tombe dessus et on repart “presque” du début. Bishop tient le coup, il est patient et persévérant… Alors quand enfin elle se décide…
Kiss

Imaginez mon hystérie…
hystérie
Enfiiiiiiiiiiiiin !!!

Ivy et sa famille : manipulation et pression sont au rendez-vous. Ivy essaye néanmoins de penser par elle-même et merci à Bishop de lui donner cette liberté et cette opportunité. Car à chaque fois qu’elle semble aller mieux, lâcher prise et être elle-même, sa famille réapparaît pour la ramener à l’ordre et détruire tous (ou presque) les sentiments qu’elle a pu développer pour Bishop…
Haine
Rhaaaaaa ! Je les déteste !
Bishop et sa famille : Bishop ne peut pas supporter sa mère et adore l’agacer, d’ailleurs il en rigole beaucoup avec Ivy (et nous aussi par la même occasion). Il s’entend plutôt bien avec son père même si, intérieurement, il ne croit pas aveuglément à tout ce qu’il dit. Sa mère veut néanmoins son bonheur, même si elle est loin du compte en détestant Ivy, son père lui espère qu’il lui succèdera.

Les relations sont donc bien approfondies, et j’ai particulièrement apprécié ce point.

Ce que j’ai moins aimé :

La fin. Bon ok, elle est excellente mais affreusement sadique et le deuxième tome n’est même pas encore sorti en VO (ce sera pour novembre).


En bref

Il y a des livres qu’on aime bien, d’autres qui ne nous marquent pas plus que ça, puis ceux qui nous restent longtemps après les avoir finis. "The Book of Ivy" fait partie de cette dernière catégorie. En un seul tome Amy Engel a réussi à m’embarquer totalement dans son monde ! Les personnages sont tellement bien travaillés et les relations si approfondies que j’avais l’impression que tout était réel. J’ai mis une bonne journée à m’en remettre et Bishop est toujours là… Dans ma tête. J’ai ri, j’ai pleuré, j’ai eu peur, je l’ai dévoré et… j’ai hâte d’être au 3 novembre ! Vous pouvez être sûrs que je me jetterai sur la VO ! :)

MA NOTE : 5/5 !


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